ÉTUDES CLINIQUES

 

Articles publiés - Chercheurs Immunotec

Une étude pilote ouverte sur une supplémentation d’isolat protéique de lactosérum riche en cystéine auprès de patients atteints de stéatohépatite non alcoolique

 

Taned Chitapanarux, Prasong Tienboon, Suwalee Pojchamarnwiputh et Donrawee Leelarungrayub
JOURNAL OF GASTROENTEROLOGY & HEPATOLOGY 24:1045-1050 (2009)

Le contexte et les buts : L’appauvrisse-ment en glutathion (GSH) contribue à des lésions au foie et au développement de la stéatohépatite. Un isolat protéique de lactosérum non dénaturé et riche en cystéine a été prouvé en clinique pour hausser les niveaux de GSH auprès de plusieurs groupes de patients. Le but de cette étude était d’évaluer l’effet de la supplémentation orale avec une protéine de lactosérum auprès de patients atteints de stéatohépatite non alcoolique (NASH).

Méthodes :Dans une étude clinique ouverte, 38 patients (18 hommes et 20 femmes; âge moyen de 48 ± 14 ans) ayant une NASH confirmée par des mesures de tomodensitométrie et de biochimie du foie, ont reçu une dose quotidienne de 20 g d’isolat protéique de lactosérum pour une période de 12 semaines.

Résultats : Une diminution importante de l’alanine aminotransférase (ALT) (64 ± 72 vs 46 ± 36, P=0,016) et de l’aspartate aminotransférase (AST) (45 ± 49 vs 33 ± 18, P=0.047) a été observée. À la fin de l’étude, le glutathion plasmatique et la capacité antioxydante totale ont augmenté considéra-blement (53 ± 11 vs 68 ± 11, P< 0,05 et 1,26 ± 0,10 vs 2,03 ± 0,10, P<0,05). L’index d’atténuation du foie s’est amélioré de : 13,4 ± 11,1 à -9,7 ± 13,1 (P = 0,048). La stéatose macrovésiculaire hépatique a diminué considérablement après une période de 12 semaines de supplémentation (33,82 ± 12,82 vs 30,66 ± 15,96, P=0,046). L’isolat protéique de lactosérum a été bien toléré auprès des patients et aucune réaction indésirable grave n’a été observée.

Conclusions : Les résultats indiquent que la supplémentation orale d’un isolat protéique de lactosérum riche en cystéine se traduit par des améliorations au niveau des biochimies du foie, améliore le glutathion plasmatique et la capacité antioxydante totale, et diminue l’activité de la stéatose macrovésiculaire hépatique chez les patients atteints de NASH. Les résultats appuient le rôle du stress oxydatif dans la pathogenèse de cette maladie.

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Comité en nutrition d'un collectif d'enfants en oncologie (CEO)

 

Paul C. Rogers, MB ChB, MBA, Steven J. Melnick, MD, PhD, Elena J. Ladas, MS, Jacqueline Hamilton, MD, Jacques Baillargeon, PhD, et Nancy Sacks, MS
PEDIATR BLOOD CANCER, 50:447-450 (2008)

Le Comité en nutrition d’un collectif d’enfants en oncologie (CEO) a été constitué dans le but d’en connaître davantage sur la nutrition des enfants atteints d’un cancer par le biais de formation éducative et de tenue d’essais cliniques. Un questionnaire effectué par le CEO auprès d’institutions a révélé un manque de conformité en matière d’évaluation et de classification des valeurs nutritionnelles, ainsi que des critères en matière d’intervention nutritionnelle. Le Comité a donc créé des catégories précises de malnutrition (poids insuffisant et surpoids) basées selon le poids corporel idéal et l’indice de masse corporelle. Un algorithme a été mis en œuvre à titre de principes directeurs en matière d’interven-tion nutritionnelle, ainsi que des références et des ressources pour déterminer les besoins prévus à cet effet. Le Comité s’est lancé dans des concepts d’essais cliniques en matière d’intervention nutritionnelle. La première étude pilote qui a été complétée portait sur l’évaluation d’une réussite possible d’utiliser un précurseur immuno-nutraceutique pour la production de glutathion. L’étude a démontré un gain de poids et une amélioration du niveau de glutathion. Un essai pilote d’une alimentation entérale proactive auprès de patients à risque élevé de malnutrition a commencé récemment. Le Comité estime que la nutrition est pertinente sur tous les aspects du contrôle du cancer. L’absence d’enquêtes nutritionnelles auprès d’enfants atteints d’un cancer doit être rectifiée.
Mots clés : cancer, enfants; nutrition.

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L’aberration de la signalisation du récepteur de l’insuline et de l’homéostasie agit à titre d’une des principales causes du stress oxydatif dans le vieillissement

 

Dröge W., KIincherf R.
Antioxidants & Redox Signaling. Vol. 10, No. 4, -1953, 2008.

Les mécanismes menant à l’augmentation de radicaux libres dérivés du stress oxydatif demeuraient obscurs sur le plan du processus de « vieillissement normal ». Dans le présent abstrait, nous présentons notre point de vue sur des études provenant de divers domaines, révélant un cycle vicieux du stress oxydatif qui n’a jamais été constaté auparavant. Les concentrations de cystéine plasmatique durant le jeûne en soirée ou tôt en matinée (l’état post-absorptif) diminuent avec l’âge. Cette diminution est associée à la réduction de la cystéine dérivée dans les concentrations tissulaires et du glutathion antioxydant de manière quantitative. La diminution observée dans la cystéine reflète les changements dans le catabolisme autophagique de protéine qui assure généralement l’homéostasie des acides aminés libres durant le jeûne. L’autophagie est réglementée négativement par la cascade du récepteur de l’insuline qui, en l’absence de cette dernière, est haussé par le stress oxydatif. Ce tableau synoptique de processus non reliés en apparence révèle un nouveau mécanisme de stress oxydatif progressif, dans lequel une diminution des concentrations d’antioxydants et une augmentation de l’activité de signalisation du récepteur de l’insuline (post-absorptif) compromet non seulement le catabolisme autophagique de protéine, mais également l’activité des facteurs de transcription FOXO, c.-à-d. deux fonctions qui ont été identifiées pour avoir une incidence sur la durée de vie de plusieurs animaux vieillissants servant de modèle en laboratoire. De plus, la diminution du niveau de glutathion relié au vieillissement est susceptible de faciliter certains mécanismes « secondaires » du stress oxydatif reliés à la maladie. Des études effectuées sur une supplémentation en cystéine se révèlent prometteuses sur le plan thérapeutique.

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Une protéine riche en cystéine inverse la perte de poids chez des patients atteints d’un cancer du poumon et subissant une chimiothérapie ou radiothérapie

 

Tozer R., Tai P., Falconer W., Ducruet T., Karabadjian A., Bounous G., Molson JH., Dröge W.
Antioxidants & Redox Signaling. Vol. 10, No. 2, 395-402, 2008.

Le stress oxydatif joue un rôle dans l’effet tumoral-cytotoxique de la chimiothérapie et la radiothérapie contre le cancer, ainsi que lors de certaines manifestations indésirables. Compte tenu de ces aspects incompatibles, un essai à double insu, d’une durée de six mois, a été effectué dans le but de déterminer si une protéine riche en cystéine (IMN1207) peut avoir un effet positif ou négatif sur les résultats cliniques lors d’une comparaison avec la caséine, un supplément protéique à faible teneur en cystéine couramment utilisé. Soixante et six patients atteints d’un cancer du poumon « non à petites cellules » ont été assignés au hasard à la prise de l’IMN 1207 ou de la caséine. Certains des patients avaient précédemment observé une perte de poids involontaire de ≥3 %, ≥70 selon l’échelle de Karnofsky, ainsi qu’un taux de survie estimé à > 3 mois. Trente-cinq patients atteints d’un cancer ont été maintenus dans l’étude pendant six semaines. La conformité globale n’était pas différente au niveau des bras sous traitement (42 %-44 % ou 13 g/jour). Les patients adminis-trés avec la protéine riche en cystéine ont eu une augmentation moyenne de 2,5 % du poids corporel, tandis que les patients traités avec la caséine on perdu 2,6 % (P=0,049). Les différences dans les résultats finaux secondaires incluent une augmentation au niveau de la survie, de la force de préhension et de la qualité de vie. Les manifestations indésirables ont été notées faibles à modérées. De futures études devront démontrer si les effets cliniques positifs peuvent être confirmés et liés aux paramètres précis du stress oxydatif chez le patient.

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Tolérabilité orale de l’isolat protéique de lactosérum riche en cystéine chez les enfants autistes – étude pilote

 

Kern JK, Grannemann BD, Trivedi MH.
JANA Vol. 11, No. 1, 2008

Objet : Examiner la tolérabilité d’un isolat protéique de lactosérum non dénaturé (IPLN) chez des enfants atteints d’autisme. Bien des enfants autistes présentent des taux faibles de glutathion et des taux plus élevés de stress oxydatif. L’IPLN peut augmenter les taux de glutathion et réduire le stress oxydatif. Toutefois, des rapports isolés suggèrent que l’IPLN peut se révéler problématique chez les enfants autistes, car il contient de la cystéine et d’autres acides aminés soufrés.

Méthodes : Un essai ouvert de 6 semaines a été effectué auprès de 10 enfants, âgés de 3 à 15 ans, atteints d’autisme ou de troubles envahissants du développement (TED), auxquels on a administré une supplémentation en IPLN (Immunocal). Afin de déterminer les effets secondaires éventuels de cette supplémentation, on a procédé à des mesures relatives à la fréquence, à l’intensité et aux types d’effets secondaires, ainsi que des mesures relatives au comportement, et ce, à la base de référence ainsi qu’aux journées 3, 14, 30 et 45.

Résultats : Au cours des six semaines de l’essai, sept des dix enfants ont pris le supplément et l’ont bien toléré. Deux enfants ont cessé d’en prendre après deux semaines en raison d’effets secondaires probables : l’un à cause de problèmes gastro-intestinaux et l’autre parce qu’il était moins réceptif aux parents. Un autre enfant a interrompu l’expérience, en raison des difficultés qu’on éprouvait à lui administrer le produit.

Conclusion :Cette étude suggère que l’IPLN, administré comme supplément auprès de cette petite population d’enfants autistes, n’occasionne pas de taux élevés d’effets secondaires. Cela signifie que d’autres études, menées auprès de populations plus grandes et visant à déterminer la sécurité et l’efficacité de l’IPLN, pourraient révéler des résultats aussi prometteurs. Des études plus importantes sont prévues visant à déterminer l’efficacité de l’IPLN à hausser les taux de glutathion.

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Effets de la supplémentation d’un donneur de cystéine sur la bronchoconstriction induite par l’exercice

 

Baumann JM, Runell KW, Evlans TM, Levine AM.
Med.Sci.Sports Exerc.,Vol. 37, No. 9, pp1468-1473. 2005.

Objectif : Les espèces réactives d’oxygène/nitrogène (ROS/RNS) dans les cellules résidentes des voies aériennes peuvent être importantes dans la bronchoconstriction suivant un exercice. Le glutathion (GSH) est un antioxydant pulmonaire essentiel et pourrait influencer les résultats pathologiques chez les individus avec la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE). Cette étude a examiné les effets de la supplémentation avec la protéine de petit-lait non dénaturée (PND) sur des sujets exposés à la sténose des voies aériennes suivant une hyperventilation eucapnique volontaire (HEV), un substitut pour diagnostiquer la BIE. La PND est un donneur de cystéine qui augmente la production de GSH.

Méthodes : Dans un essai contrôlé, à double insu et réparti au hasard, 18 sujets de BIE positive (âge 25,2 ± 9,01 ans; poids: 77,3 ± 18,92 kg; grandeur: 1,7 ± 0,09 m) avec des baisses post-HEV de ³ 10% volume expiratoire maximal par seconde (VEM) ont reçu 30 g PND (TX) ou un placebo de caséine (PL)/d. Les sujets ont accompli des tests de provocation HEV de 6 minutes avant et après 4 et 8 semaines de supplémentation. L’oxyde nitrique exhalée (eNO) a été mesurée de manière séquentielle avant la spirométrie et à 1 semaine d’intervalle. La spirométrie fut exécutée avant et suivant les tests de provocation de 5, 10 et 15 minutes.

Résultats : Les sujets ont démontré une amélioration moyenne significative dans les baisses de post tests de provocation du FEB de 0 semaine (-2,6 ± 12,22%) avec TX à 4 (-18,9 ± 12,89%, P<0,05) et à 8 semaines (-16,98 ± 11,61%, P< 0,05) et une réduction moyenne significative dans les baisses de pointe post-HEV FEF de 0 semaine (-40,6 ± 15,28%) avec TX à 4 (-33,1 ± 17,11%, P <0,01) et à 8 semaines (-29,7 ± 17,42%, P<0.05). Aucun changement dans le FEV ou le FEF ne fut observé dans le PL à aucun moment. La moyenne eNO pour les groupes PL et TX à 0, 4 et 8 semaines (46,8 ± 31,33, 46,5 ± 35,73, 49,3 ± 37,12 vs 35,2 ± 26,87, 29,1 ± 17,26, 34,7 ± 21,11 ppb, respectivement) ne fut pas différente de manière significative.

Conclusion : La PND peut augmenter la capacité de l’antioxydant pulmonaire et être bénéfique de manière thérapeutique chez les individus exposés à la BIE, en tant que fonction pulmonaire post-exercice améliorée avec une supplémentation. Un manque de changement significatif dans le eNO suggère que les améliorations de la fonction pulmonaire provenant de la supplémentation de PND sont indépendantes au eNO.

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Le stress oxydatif et le vieillissement : vieillir est-il un syndrome de carence en cystéine?

 

Dröge, Wulf.
Phil. Trans. R. Soc. B. Vol. 360, pp 2355-2372. 2005.

Les espèces oxygénées radicalaires (ROS) sont continuellement fabriquées dans les tissus biologiques et jouent un rôle dans différentes trajectoires de signaux. Des concentrations anormalement élevées de ROS provoquent un stress oxydatif associé à la détérioration des tissus et à l’altération de la régulation des signaux physiologiques. Un plus grand nombre d’éléments de preuve laissent croire que le stress oxydatif augmente avec l’âge. Il a été également démontré que la longévité des vers de terre, mouches et souris peut être accrue par des mutations, entravant ainsi la cascade de signalisation du récepteur de l’insuline. Des analyses moléculaires ont révélé que l’activité basale du récepteur de l’insuline est augmentée par les ROS et insensibilisée par certains antioxydants. Des études cliniques complémen-taires ont confirmé qu’une supplémentation de glutathion précurseur de cystéine diminue la réactivité de l’insuline à jeun. Lors de plusieurs essais cliniques, une supplémentation de cystéine a amélioré les fonctions des muscles squeletti-ques, diminué le ratio de la masse maigre/grasse, diminué les niveaux de plasma du facteur a (TNF-a) de nécrose tumorale de la cytokine inflammatoire, amélioré les fonctions immunitaire et augmenté les niveaux d’albumines plasmatiques. Puisque tous ces paramètres dégénèrent avec l’âge, ces résultats suggèrent : (i) que la perte de la jeunesse, de la santé et de la qualité de vie peut s’expliquer, pour une part, par une insuffisance de cystéine; et (ii) que la consommation alimentaire de cystéine est généralement sous-optimale et, selon toute probabilité, chaque être humain aura une insuffisance de cystéine tôt ou tard.

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Pathogenèse moléculaire et prévention du cancer de la prostate

 

Bounous G., Beer D.
Anticancer Research 24: 553-554 (2004)

Des études en laboratoire sur les animaux indiquent l’inhibition de carcinome induit chimiquement par des diètes enrichies à la cystine fortifiant le système antioxydant cystéine-GSH. La progression du carcinome de la prostate est aussi inhibée par ces diètes, qui, plus tard, fut constatée comme augmentant le taux de GSH dans l’épithélium de la prostate. De nouveaux résultats présentés le 13 juillet 2003 lors de la réunion de l’American Association for Cancer Research indiquent qu’un taux total plus élevé de cystéine dans le plasma peut prédire un risque réduit de cancer du sein. Cette éventuelle investigation a été menée auprès de 32,000 femmes de l’étude Nurses Health. Les résultats précédents rapportés sur le cancer de la prostate semblent ne pas s’appliquer uniquement au genre quant au rôle d’antioxydant du système cystéine–GSH qui s’appliquerait aussi à la prévention du cancer du sein.

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Le système antioxydant

 

Bounous G., Molson J.
Anticancer Research 23: 1411-1416 (2003)

Le système antioxydant du glutathion (GSH) est le mécanisme principal de protection des cellules et un facteur important pour le développement de la réponse immunitaire des cellules immunitaires. Les résultats expérimentaux démontrent que le concentré de protéine de lactosérum enrichi de cystéine représente un système de livraison efficace de cystéine pour le réapprovisionnement du GSH lors de la réponse immunitaire. Les expériences sur les animaux ont démontré que les concentrés de protéines de lactosérum affichent aussi des activités anticancéreuses. Ceci se produit via le parcours du GSH, l’induction de la protéine p53 dans les cellules transformées et l’inhibition de la néo-angiogenèse.

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La protéine de lactosérum diminue la production de radicaux libres de l’oxygène lors d’une surcharge chronique de fer en cardiomyopathie dans le modèle murin

 

Bartfay WJ, Davis MT, Medves JM, Lugowski S
Can J. Cardiol Vol 19 No 10, Sept. 03: 1163-1168 (2003)

La surcharge chronique de fer est une cause principale d’une défaillance d’organe, mais sa pathogenèse doit encore être élucidée.
Pour examiner lors d’une expérience dans un modèle murin la surcharge de fer d’une cardiomyopathie, la relation entre la protéine de lactosérum et premièrement, la production de radicaux libres de l’oxygène des espèces, deuxièmement, l’état de réserve d’antioxydant.

Les souris B6D2F1 ont été assignées au hasard à quatre groupes de traitement (n=8 par groupe de traitement) : placebo; fer seulement; lactosérum seulement; et fer avec lactosérum. Les espèces réactives à l’oxygène des radicaux libres dans le cœur ont été quantifiées par l’aldéhyde cytotoxique malondialdéhyde (MDA) 4-hydroxy-nonénal (HNE) et héxanal, alors que l’état de la réserve d’antioxydant était quantifié par le glutathion (GSH) et l’activité de la peroxydase du glutathion (GPx) dans le tissu cardiaque.

Des concentrations réduites (pmol/100 mg poids de l’organe) de MDA (2468 ± 261), HNE (912 ± 38) et héxanal (5385 ± 927) ont été observées dans les tissus cardiaques du groupe recevant du fer avec du lactosérum, en comparaison au groupe recevant seulement le traitement de fer (MDA 9307± 387, HNE 1416 ± 157, héxanal 14,874 ± 2955; P<0.001). Une activité accrue du GPx (141± 38 IU/L) et du GSH (521 ± 136 IU/L) a été observée chez les souris recevant du fer avec du lactosérum en comparaison avec des souris recevant seulement du fer (GPx 100 ± 10 IU/L, GSH 446 ± 33 IU/L; P<0.001).

Les souris qui recevaient des traitements au fer avec l’apport de lactosérum avaient des concentrations plus faibles d’aldéhyde cytotoxique ainsi que des taux d’activités cardiaques de GPx et GSH beaucoup plus élevés que les souris recevant un apport de fer seulement. Une recherche de base supplémentaire est justifiée pour examiner les mécanismes précis par lesquels la protéine de lactosérum protège le cœur.

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Amélioration de l’état du glutathion chez les jeunes patients adultes atteint de la fibrose cystique supplémenté avec la protéine de lactosérum

 

Grey V, Mohammed SR, Smoutas AA, Bahlool R, Lands LC.
Journal of Cystic Fibrosis, Vol. 2, Issue 4, Dec. 2003

Information de base : L’affection pulmonaire de la fibrose cystique est associée à une réaction inflammatoire chronique et à une abondance d’oxydants relatifs aux antioxydants. Le glutathion (GSH) agit comme défense principale contre la formation des oxydants dans les poumons. Cette augmentation pour le GSH en fibrose cystique peut être restreint si l’apport nutritionnel est compromis. Nous cherchons à augmenter le niveau de GSH chez les patients stables atteint de la fibrose cystique avec un supplément à base d’une protéine de lactosérum.

Méthodes : Vingt et un patients de condition stable, ont été sélectionnés aléatoirement pour prendre l’isolat de protéine de lactosérum (Immunocal, 10g deux fois par jour) ou un placebo de caséine pendant trois mois. Le lymphocyte périphérique GSH a été utilisé comme marqueur pour le GSH dans les poumons. Les résultats ont été comparés avec l’état nutritionnel et aux paramètres des poumons.

Résultats : À la base, il n’y avait aucune différence significative avec l’âge, la grandeur, le poids, pourcentage de poids corporel idéal ou le pourcentage de gras corporel. Le lymphocyte GSH était similaire dans les deux groupes. Au groupe ayant reçu le supplément, nous avons observé une augmentation de 46,6% des données de base (P<0.05) au taux de lymphocyte GSH. Aucun autre changement n’a été observé.

Conclusion : Les résultats démontrent qu’un supplément alimentaire à base de protéine de lactosérum peut augmenter le taux de GSH chez les patients atteint de la fibrose cystique. Cette approche nutritionnelle peut être bénéfique pour le maintient optimal des niveaux de GSH et neutraliser les effets nuisibles du stress oxydatif dans les poumons chez les patients atteint de fibrose cystique.

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Traitement de l’obstruction des voies respiratoires avec un supplément protéinique d’un donneur de cystéine : observation clinique

 

Lothian B., Grey V, Kimoff R.J., Lands L.C.
Chest. Mar;117(3) :914-6 (2000)

Le déséquilibre entre l’oxydant/antioxydant peut survenir lors de l’obstruction des voies respiratoires comme conséquence d’une inflammation constante. Le glutathion joue un rôle important dans la protection antioxydante du système respiratoire. En tant qu’alternative ou complément à la thérapie anti-inflammatoire, l’augmentation de la protection antioxydante pourrait diminuer les effets de l’inflammation. Nous décrivons le cas d’un patient souffrant d’une maladie obstructive pulmonaire, réagissant aux corticostéroïdes avec un taux sanguin de glutathion très faible. Après un mois d’un supplément oral à base de protéine de lactosérum, conçu pour procurer les précurseurs du glutathion, les niveaux de glutathion sanguin et les fonctions pulmonaires ont considérablement augmenté. Le potentiel d’un tel supplément dans les cas d’inflammations pulmonaires mérite une étude plus approfondie.

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Concentré de protéine de lactosérum (CPL) et modulation du glutathion pour le traitement contre le cancer

 

Bounous G.
Anticancer Research 20 :4785-4792 (2000)

Le système antioxydant du glutathion (GSH) est de la plus haute importance pour les mécanismes de protection cellulaire. La réduction de cette petite molécule est la conséquence commune d’une formation accrue d’espèces réagissant à l’oxygène lors d’une augmentation des activités cellulaires. Ce phénomène peut survenir dans les lymphocytes lors du développement de la réponse immunitaire et dans les cellules musculaires lors d’un exercice intense. Il n’est pas surprenant qu’autant de recherche ait été effectuée et se poursuive sur cette petite molécule tripeptide. Le concentré de protéine de lactosérum a démontré son efficacité et son innocuité comme fournisseur de cystéine lors du réapprovisionnement du GSH lors de la diminution du GSH dans le cas de déficiences immunitaires. La cystéine est un important acide aminé limitant la synthèse intracellulaire du GSH. Les expériences sur les animaux ont démontré que les concentrés de protéines de lactosérum affichent aussi des activités anti-carcinogènes et anticancéreuses. Ils accomplissent ceci grâce à leurs dispositions pour augmenter la concentration de GSH des organes concernés et peuvent avoir des effets anti-tumoraux sur les tumeurs de petites dimensions via la stimulation immunitaire par le cheminement du GSH. La génération d’oxygène radicale est considérée comme une étape critique fréquente en carcinogenèse, du fait de l’effet du GSH sur les radicaux libres ainsi que la détoxication carcinogène induite par un nombre de mécanismes différents. Des analyses présentées qui suggèrent fortement l’effet anti-tumoral d’une diète, enrichi à la protéine de lactosérum, sur certains cancers urogénitaux. Avec espoir, cette intervention alimentaire non toxique, qui n’est pas fondée sur les principes de l’actuelle chimiothérapie contre le cancer, attirera l’attention des laboratoires et des cliniques d’oncologie.

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Renforcer l’effet de l’isolat de protéine de lactosérum breveté (IMMUNOCAL) sur la cytotoxicité des médicaments anticancer

 

Tsai W.Y., Chang W.H., Chen C.H., Lu F.
Nutrition and Cancer, Vol 38, Issue #2 (2000)

Pour déterminer l’effet de renforcement d’un isolat de protéine de lactosérum sur la cytotoxicité d’un médicament anti-cancer potentiel, le Baicalein, cellule hépatique humaine de la lignée Hep G2, a été développé sous différents médias pendant quatre jours, suivi d’une analyse de la croissance de la cellule et d’apoptose. Excluant le groupe de comparaison avec un moyen normal, les trois autres moyens de traitement comprenaient un isolat de protéine de lactosérum (commercialisé sous le nom d’Immunocal), un Baicalein et un traitement combiné d’Immunocal et de Baicalein. L’analyse MTT indiquait que les cellules développées dans des médiums combinés avaient un taux de survie inférieur comparées aux cellules développées dans un médium de Baicalein, en contraste, les cellules développées dans le groupe Immunocal, n’affichaient aucune différence importante du taux de survie. Lors de l’analyse de l’apoptose, comparée aux cellules développées dans le Baicalein, les cellules du médium combiné démontraient une exposition phosphatidylserine plus élevée, un potentiel inférieur de mitochondrie transmembrane et presque treize fois plus de cellules ont été trouvées subissant une apoptose. Nous avons aussi démontré que l’Immunocal pouvait réduire le glutathion de 20 à 40% dans l’HEP G2 et régulariser l’élévation de glutathion en réponse au Baicalein. En conclusion, l’Immunocal semble augmenter la cytotoxicité du Baicalein en induisant plus l’apoptose, cette augmentation de cellules apoptiques peut être associée à la diminution de GSH dans l’HepG2. Ceci est la première étude à démontrer, in vitro, qu’Immunocal peut fonctionner comme adjuvant lors des traitements contre le cancer.

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Compétition pour les précurseurs du glutathion entre le système immunitaire et les muscles squelettiques: pathogenèse du syndrome de la fatigue chronique

 

Bounous G., Molson J.
Med Hypotheses Oct;53(4) :347-9 (1999)

Le syndrome de la fatigue chronique est généralement associé ou accompagne une infection reconnue ou présumée. Des anomalies de l’immunité humorale et cellulaire ont été découvertes auprès d’une proportion considérable de patients souffrants du syndrome. Les conclusions les plus constantes sont les réactions des lymphocytes compromises au mitogène. En tant qu’antioxydant, le glutathion (GSH) est indispensable pour permettre aux lymphocytes de réagir pleinement à l’entrave causée par l’accumulation oxyradicale. De ce fait, le défi chronique des immunocytes peut conduire à une déplétion cellulaire de GSH. Parce que le GSH est indispensable à la contraction musculaire, une compétition indésirable pour les précurseurs de GSH entre le système immunitaire et musculaire peut se développer. Il est concevable que la priorité de survie de l’hôte du système immunitaire attire dans cette zone vitale, les précurseurs de GSH sans cesse diminuants, privant ainsi les muscles squelettiques des précurseurs de GSH nécessaires pour maintenir un métabolisme aérobic normal avec pour conséquence de la fatigue et éventuellement une myalgie.

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L’effet d’un supplément avec un donneur de cystéine sur la performance musculaire

 

Lands L.C., Grey V.L., Smountas A.A.
J Appl Physiol.Oct;87(4) :1381-5 (1999)

Le stress oxydatif contribue à la fatigue musculaire. Le glutathion (GSH) est l’antioxydant intracellulaire principal, dont la biosynthèse dépend de la disponibilité de la cystéine. Nous avons émis l’hypothèse qu’un supplément avec un donneur de cystéine à base de protéine de lactosérum (Immunocal) conçu pour augmenter le GSH intracellulaire, augmenterait la performance. Vingt jeunes adultes en santé (10 m) ont été étudiés avant et après un supplément de trois mois soit avec Immunocal (20 g/jour) ou un placebo de caséine. La performance musculaire a été évaluée par cycle d’analyse iso cinétique sur la jambe entière, mesurant la puissance de pointe et la capacité d’endurance sur 30 secondes. Le lymphocyte GSH a été utilisé comme repère des organes à GSH. Il n’y avait aucune différence de base (âge, taille, poids, % poids idéal, puissance de pointe, capacité 30 secondes). Les données de suivi sur dix-huit sujets (9 Immunocal, 9 placebo) ont été analysées. Les deux puissances de pointe (moyenne±sec: 13±3,5%, p<0.02) et 30 secondes de capacité (13±3.7%, p<0.03) a considérablement augmenté parmi le groupe Immunocal, sans aucun changement (2±9,0 et 1±9,3%) pour le groupe placebo. Le lymphocyte GSH a aussi considérablement augmenté pour le groupe Immunocal (35.5±11.04%, p<0.02), sans aucun changement pour le groupe placebo (-0.9±9.6%). Ceci est la première étude à démontrer qu’un supplément prolongé avec un produit conçu pour augmenter la défense antioxydante résultait dans une performance volitive améliorée.

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Traitement de l’hépatite chronique avec une protéine de lactosérum (non chauffée)

 

Watanabe A., Higuchi K., Okada K., Shimizu Y., Kondo Y., Kohri H.
16th International Congress of Nutrition (Montreal, Canada) (1997)

Lors d’un essai ouvert, l’efficacité clinique de la protéine de lactosérum (Immunocal : contenu de cystéine, 7,6 fois celui de la caséine) isolé du lait frais et purifié sans avoir été chauffé, a été évalué selon un test sur la fonction hépatique, les paramètres immunologiques, le plasma ou les concentrations de lymphocyte GSH et des indicateurs de virus hépatique de vingt-cinq patients diagnostiqués avec l’hépatite B ou C. L’aliment (une mousse) Immunocal (12g comme protéine) a été administrée deux fois par jour, le matin et le soir pendant douze semaines (période d’essai). L’aliment (mousse) caséine (12g comme protéine) a été donné pendant deux semaines avant de débuter le supplément alimentaire Immunocal (période d’induction) et pendant quatre semaines après la fin (période de suivi). Les effets de l’aliment Immunocal sur divers paramètres cliniques ont été examinés à quatre semaines d’intervalle pendant dix-huit semaines pour évaluer l’efficacité d’Immunocal. Comme résultat, l’activité du sérum ALT a diminué chez six des huit patients avec l’hépatite B chronique, douze semaines après le début d’un supplément avec l’aliment Immunocal. Les concentrations de plasma GSH ont été augmentées chez cinq des huit patients. Les concentrations de sérum des peroxydes de lipides ont singulièrement diminué huit semaines après l’aliment Immunocal. Les niveaux de sérum IL-2 ont commencé à croître huit semaines et sont demeurés élevés même après que le supplément à l’Immunocal ait été interrompu. D’autre part, l’activité NK a augmenté de manière importante. Toutefois, un point correspondant avec une diminution de l’activité du sérum ALT n’a pu être éclairci. Chez dix-sept patients diagnostiqués avec l’hépatite C chronique, aucun changement important dans la fonction hépatique ou des paramètres immunologiques reliés à Immunocal n’a été remarqué. Ces résultats suggèrent qu’un supplément de longue durée avec l’Immunocal seul peut être efficace pour les patients avec l’hépatite B chronique et qu’une étude clinique plus approfondie devrait être entreprise sur l’efficacité de la thérapie combinée avec l’Immunocal et d’autres agents y compris l’interféron pour ceux atteint de l’hépatite C.

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Modulation sélective in vitro de glutathion cellulaire par un isolat protéique de lactosérum naturellement humanisé dans des cellules normales et un modèle de carcinome mammaire chez le rat

 

Sylvain Baruchel et Ginette Viau
ANTICANCER RESEARCH 16:1095-1100 (1996)

Abstrait :Nous présentons le rapport d’une activité inhibitoire sélective in vitro d’un concentré protéique de lactosérum humanisé, IMMUNOCAL, sur la croissance de cellules atteintes de carcinome mammaire et de cellules Jurkat T en comparaison avec des cellules mononu-cléaires sanguines périphériques normales. Nous avons relié cette activité inhibitoire à un appauvrissement sélectif de synthèse de glutathion intracellulaire. L’utilisation d’un concentré protéique de lactosérum humanisé en tant que supplément alimentaire peut avoir une implication directe dans des essais cliniques avec une chimiothérapie adjuvante.

Le glutathion (GSH) compte pour plus de 90 % du total de sulfhydryle non protéique intracellulaire et s’avère critique dans une variété de fonctions de protection cellulaire, incluant la protection d’espèces oxygènes toxiques et la détoxification de divers zénobiotiques. La concentration de cellules tumorales peut être l’un des facteurs déterminants de la cytotoxicité d’un grand nombre d’agents chimiothérapeutiques et de radiothérapie, et une hausse dans la concentration de GSH semble être au moins l’un des mécanismes de résistance acquise aux médicaments à la chimiothérapie.

La hausse thérapeutique des niveaux de GSH des cellules normales a été également examinée comme un moyen de réduire la toxicité liée à une grande variété de composés à la fois d’origine exogène et endogène.

Le GSH peut être augmenté par différentes méthodes, notamment la livraison de L-Cystine, un acide aminé rare et limité dans la synthèse du GSH. Il s’agit toutefois d’une méthode difficile, puisque la cystéine est toxique, elle n’est pas transportée efficacement aux cellules et elle est oxydée à un pH neutre de façon spontanée.

Les tentatives de traitements du cancer basées selon une modulation de concentration du GSH dans des cellules tumorales doivent prendre en considération l’état du glutathion et le taux de synthèse du GSH dans ces cellules. Il a été reconnu qu’une synthèse du GSH rapide dans les cellules tumorales est associée à des taux élevés de prolifération cellulaire. L’appauvrissement du GSH tumoral in vivo diminue le taux de prolifération cellulaire et inhibe la croissance du cancer. En pratique, il est difficile de réduire suffisamment le GSH dans une tumeur in vivo sans mettre en danger le tissu normal.

Un grand nombre d’études ont démontré que le GSH peut être manipulé différemment dans une lignée de cellules normales versus tumorales. Selon la méthode de manipula-tion du GSH, la protection pourrait être démontrée dans des lignées de cellules normales, mais non dans des cellules tumorales.

Dans ce rapport, nous avons démontré qu’il est possible de moduler sélectivement in vivo la synthèse du GSH dans des cellules normales comparativement aux cellules cancéreuses avec un concentré protéique de lactosérum humanisé, et que cette modulation du GSH sélective a des incidences sur la prolifération cellulaire.

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L’utilisation d’un concentré de protéine de lactosérum pour le traitement de patients souffrants de carcinome métastatique : étude clinique de phase I-II

 

Kennedy R.S., Konok G.P., Bounous G., Baruchel S., Lee T.D.
Anticancer Res. Nov-Dec;15(6B) :2643-9 (1995)

La concentration de glutathion (GSH) est élevée dans la plupart des cellules des tumeurs, ce qui pourrait être un facteur important de la résistance à la chimiothérapie. Des expériences antérieures in-vitro et sur les animaux ont démontré une réaction différentielle à la tumeur versus les cellules normales à différents systèmes de livraison de cystéine. Plus particulièrement, une analyse in-vitro a démontré qu’en présence d’une concentration qui provoquait la synthèse de GSH dans les cellules humaines normales, un concentré spécialement préparé de protéine de lactosérum, Immunocal, a causé une réduction du GSH et l’inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses du sein. En se fondant sur cette information, cinq patients avec un carcinome métastatique du sein, un au pancréas et un au foie ont consommé quotidiennement 30 grammes de ce concentré de protéine de lactosérum pendant six mois. Chez les six patients, les taux de GSH des lymphocytes sanguins étaient considérablement au-dessus de la normale au commencement, reflétant des taux élevés de GSH de la tumeur. Deux patients (no 1, no 3) ont montré des signes de régression de la tumeur, de normalisation des comptes de l’hémoglobine et des lymphocytes périphériques ainsi qu’une baisse importante des taux de lymphocytes vers la normale. La tumeur a montré des signes de stabilisation chez deux patients (no 2, no 7) et une augmentation des taux d’hémoglobine. Pour trois patients (no 4, no 5, no 6) la maladie a évolué vers des taux de lymphocytes GSH plus élevés. Ces résultats indiquent qu’un concentré de protéine de lactosérum pourrait réduire le GSH des cellules de la tumeur et la rendre plus vulnérable à la chimiothérapie.

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Activité anti-sida et anti-apoptotique du concentré de la protéine de lactosérum : Immunocal

 

Baruchel S, Olivier R, Wainberg M.
PRÉSENTÉ À LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LE SIDA; INT. CONF. AIDS 7-12 août 1994 (Sommaire no. 421A)

OBJECTIFS : Il a déjà été démontré que le glutathion (GSH) in vivo favorise l’activité du concentré de protéine de lactosérum non dénaturé (WPC). Le présent article démontre l’activité antisida et antiapoptotique d’un produit WPC nommé IMMUNOCAL et sa relation avec la synthèse du GSH.

MÉTHODES : IMMUNOCAL est fabriqué de façon linéaire afin de maintenir les protéines sous une forme non dénaturée et de préserver leurs résidus de cystéine glutamyle. Nous avons testé l’activité antisida in vitro sur des cellules mononucléaires de sang ombilical et sur des cellules MT 4 en étudiant chacune des activités des transcriptases inverses (TI), la production d’antigènes p24 et la formation de syncytium. Le GSH a été mesuré par une analyse de récupération spectrophotomé-trique. L’apoptose a été évaluée par une cytométrie de flux sur des PBMC provenant d’individus atteints du SIDA (les cellules ont été contaminées avec de l’orange acridine et du bromure d’éthidium) (n = 6).

RÉSULTATS : Une activité antisida a été constatée dans des concentrations de WPC entre 100 microgrammes/ml et 500 microgrammes/ml. L’inhibition de formation de syncytium se produit avec un IC50 de 150 microgrammes/ml. Les PBMC mises en culture avec ces concentrations de WPC (N = 3) démontrent une hausse statistiquement significative dans la synthèse du GSH lorsqu’elles sont comparées à des cellules non traitées, 9,6 +/- 1,5 versus 5,4 +/- nmoles/10(7) cellules, p = 0,01. Les PBMC infectées de VIH et mises en culture en présence de 100 microgrammes/ml de WPC étaient moins sujettes à mourir d’apoptose que les cellules non traitées, 15 % +/- 2,6 vs 37 % +/- 2,4 p <0,001.

CONCLUSION : IMMUNOCAL (WPC) détient des activités antivirales et anti-apoptotiques qui peuvent être liées à son activité de favoriser le glutathion. Un essai clinique est en cours actuellement et les sujets sont des enfants atteints de SIDA et du syndrome cachectique.

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Place pour une thérapie antioxydante contre le virus d’immunodéficience humain (VIH)

 

Baruchel S., Bounous G., Gold P.
Oxidative Stress, Cell Activation and Viral Infection – C. Pasquier et al. (eds); 311-321 (1994)

Le stress oxydatif, connu comme un activateur de réplication du VIH in vitro, a un rôle potentiel comme cofacteur de la progression de la maladie VIH. Les arguments soutenant le rôle du stress oxydatif comme un cofacteur de l’activation du VIH sont résumés dans cette étude. Le rôle des antioxydants intracellulaires tels que le glutathion (GSH), les médicaments et les agents nutraceutiques soutenant la synthèse du GSH sont discutés. Cette analyse comprend aussi les résultats préliminaires d’interventions nutritionnelles basées sur une diète enrichie avec IMMUNOCAL un concentré de protéine de lactosérum préparée de manière exclusive.

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Les protéines de lactosérum comme supplément alimentaire pour les sujets séropositifs du VIH

 

Bounous G., Baruchel S., Falutz J., Gold P.
Clin Invest Med. Jun;16(3) :204-9 (1993)

Basée sur plusieurs expériences sur les animaux, une étude pilote a été entreprise pour évaluer les effets d’une protéine de lactosérum alimentaire, non dénaturée, biologiquement active, chez trois sujets séropositifs au VIH pendant une période de trois mois. Le concentré de protéine de lactosérum a été préparé de façon à ce que les protéines thermiquement sensibles, tel que le sérum d’albumine qui contient six groupes de glutamylcystéine, soient sous une forme non dénaturée. Les quantités de poudre de protéine de lactosérum dissoute dans un liquide au choix du patient et bues froides ont été progressivement augmentées de 8,4 à 39,2 g par jour. Les patients ont consommé les protéines de lactosérum sans effet secondaire nocif. Trois patients dont le poids avait été stable au cours des deux mois précédents, ont progressivement augmenté de 2 et 7 kg, dont deux patients atteignant le poids corporel idéal. Le sérum de protéines, y compris l’albumine, est demeuré inchangé et dans une proportion normale, indiquant que le réapprovisionnement en protéine n’était pas, en tant que tel, la raison d’une augmentation pondérale. Au début de l’étude, le contenu en glutathion des cellules mononucléaires était, comme attendu, sous les valeurs normales chez tous les patients. Au cours de la période de trois mois, les taux de GSH ont augmenté et dans un cas se sont élevés à 70% pour atteindre une valeur normale. L’augmentation pondérale observée chez ces patients n’a pas corrélé l’augmentation d’énergie ni l’apport de protéine.

En conclusion, ces données préliminaires indiquent que, chez les patients qui maintiennent un apport calorique adéquat, l’ajout d’un concentré de protéine de lactosérum «bioactif» comme important apport de protéine augmente le poids corporel et présente une augmentation du contenu de glutathion (GSH) des cellules mononucléaires vers des taux normaux. Cette étude pilote servira de base à une étude clinique de plus grande envergure.

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L’activité biologique des protéines de lactosérum alimentaire non dénaturées : le rôle du glutathion

 

Bounous G., Gold P.
Clin Invest Mod. 1991 Aug;14(4) :296-309 (1991)

Cette étude compare les effets de différentes sources de concentré de protéine de lactosérum (régime 20 / 100g) et de caséine sur le contenu en glutathion de la rate, du foie et du cœur chez les souris C3H/HeJ ainsi que la réponse immunitaire des cellules de la rate des érythrocytes du mouton. Les courbes pondérales étaient similaires pour tous les groupes alimentaires. Nos données indiquent que la réponse immunitaire humorale est plus élevée chez les souris nourries d’un concentré de protéine de lactosérum, présentant la solubilité la plus élevée (structure non dénaturée) et une concentration relative plus élevée de protéines riches en cystéine thermolabile. De plus, les organes des souris nourries avec ce concentré de protéine de lactosérum affichaient des taux plus élevés de glutathion. La présence dans la fraction de sérum d’albumine des groupes de glutamylcystéine (rare dans les protéines alimentaires) et le lien intramoléculaire spécifique, tel qu’apparenté à la structure non dénaturée de la molécule, sont considérés comme les facteurs-clés de l’activité de la production du glutathion de cette préparation protéinique.

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Les protéines de lactosérum pour la prévention du cancer

 

Bounous G., Batist G., Gold P.
Cancer Lett. 1991 May 1;57(2) :91-4. Review. (1991)

Des études épidémiologiques et expérimentales suggèrent que les produits laitiers pourraient exercer un effet inhibitoire sur le développement de plusieurs genres de tumeurs. Certaines expériences récentes sur les rongeurs indiquent que l’activité anti-tumorale des produits laitiers sont dans la fraction protéinique et plus particulièrement dans la protéine de lactosérum, un composé du lait. Nous, et d’autres, avons démontré que les régimes de protéine de lactosérum ont produit une augmentation des concentrations de glutathion (GSH) dans plusieurs organes et que certains des bienfaits de la consommation de protéine de lactosérum sont abrogés par l’inhibition de la synthèse du GSH. La protéine de lactosérum est particulièrement riche en substrats pour la synthèse du GSH. Nous suggérons que la protéine de lactosérum puisse exercer ses effets sur la carcinogenèse en augmentant la concentration de GSH.

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La protéine laitière alimentaire entrave le développement des malignités induites par le diméthylhydrazine

 

Papenburg R., Bounous G., Fleiszer D., Gold P.
Tumour Biol.11(3) :129-36 (1990)

L’étude a enquêté sur l’influence de deux régimes contenant 20g/100g de concentré de protéine de lactosérum ou de caséine, ou de moulée pour rongeurs de Purina sur des souris A/J avec un carcinome au côlon induit par 1,2-diméthylhydrazine (DMH). Quatre semaines après le 24e traitement au DMH, l’incidence de la tumeur et de la région tumorale chez les souris nourries avec la protéine de lactosérum était substantiellement inférieure en comparaison à ceux des groupes à la caséine ou au Purina. La tumeur du groupe de Purina exhibait une tumeur plus encombrée. À la fin de l’expérience, tous les animaux constamment nourris au régime de la protéine de lactosérum étaient vivants, alors que 33% de ceux sur le régime de caséine ou de Purina étaient morts. Les animaux nourris à la moulée de Purina pendant vingt semaines puis au régime de protéine de lactosérum pendant huit semaines, ont démontré une diminution de la charge tumorale comparé aux animaux soumis continuellement au régime de Purina. Les courbes pondérales étaient similaires pour tous les groupes alimentaires. En conclusion, le régime de protéine au lactosérum semble fortement influencer le développement des tumeurs de côlon induites chimiquement et la survie à court terme des souris.

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L’influence d’un régime de protéine de lactosérum sur les organes le glutathion et les maladies du vieillissement

 

Bounous G., Gervais F., Amer V., Batist G., Gold P.
Clin Invest Med.Dec;12(6) :343-9 (1989)

Cette étude compare les effets d’un régime riche en lactosérum (20g/100g) avec les régimes de moulée pour rongeurs de Purina ou riche en caséine (20g/100g), sur la teneur en glutathion du foie, du cœur et sur la survie de vieilles souris mâles C57BL / 6 NIA. L’étude s’est déroulée sur une période d’observation limitée de 6,3 mois. Chez les souris alimentées par un régime riche en protéine de lactosérum, âgées entre 17 et 20 mois, la teneur en glutathion des organes du cœur et du foie était plus élevée que les valeurs correspondantes des souris soumises au régime de la caséine et de la moulée de Purina. Les souris suivant le régime de protéine de lactosérum sont mortes au début de la sénescence, démontrant une longévité accrue comparée aux souris nourries avec la moulée pour rongeurs de Purina dépassant la période d’observation de 6,3 mois s’étirant jusqu’à 21 mois (correspondant à 55 ans chez l’humain), à 26-27 mois (correspondant à 80 ans chez l’humain), au cours de laquelle, 55% de mortalité a été observée. Le temps de survie correspondant pour les souris suivant un régime à la caséine est presque identique aux contrôles des souris nourries au Purina. Les courbes pondérales étaient similaires pour tous les groupes alimentaires. En conséquence, un régime à la protéine de lactosérum semble améliorer la concentration de glutathion dans le foie et le cœur des souris vieillissantes et augmente la longévité dépassant la période d’observation de 6,3 mois.

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La propriété de fortifiant immunitaire d’un régime à la protéine de lactosérum chez les souris : le rôle du glutathion

 

Bounous G., Batist G., Gold P.
Clin Invest Med. Jun;12(3) :154-61 (1989)

La réponse immunitaire des cellules spléniques aux érythrocytes de mouton des souris C3H/He soumises à un régime de 20g/100g de protéine de lactosérum est relativement plus élevée que chez les souris nourries d’une quantité équivalente de caséine d’efficacité nutritionnelle similaire. L’étude actuelle indique que l’effet observé du fortifiant immunitaire de la préparation de protéine de lactosérum dépend du schéma général de l’acide aminé résultant de la contribution de tous les éléments protéiniques. La protéine de lactosérum contient beaucoup plus de cystéine que de caséine. La cystéine alimentaire est considérée comme un substrat limitatif pour la synthèse du glutathion qui est nécessaire à la prolifération des lymphocytes. Nos études montrent que la facilitation de réponse immunitaire humorale est associée à de plus grandes et plus importantes productions de glutathion splénique au cours de l’expansion clonale antigénique des lymphocytes chez les souris nourries aux protéines de lactosérum en comparaison avec les souris nourries d’un régime équivalent de caséine ou de cystéine enrichie à la caséine. De ce fait, l’efficacité de la cystéine diététique pour l’induction super-normale des taux de glutathion est plus élevée dans la protéine de lactosérum que la cystéine libre. L’administration de S-(n-butyl) homocystéine sulfoximine, qui réduit le taux de glutathion splénique de moitié, une chute de 4 à 5 fois de la réponse immunitaire humorale des souris nourries à la protéine de lactosérum. C’est une autre preuve de l’importance du rôle du glutathion comme effet fortifiant immunitaire de la protéine de lactosérum alimentaire.

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Changements dans les immunoglobulines a des sécrétions biliaires des souris nourries avec des protéines de lactosérum

 

Costantino A.M., Balzola F., Bounous G.
Minerva Dietol Gastroenterol 35(4): 241-5 (1989)

Une diète aux protéines de lactosérum a démontré son habilité à augmenter la réponse immunitaire splénique des globules rouges de mouton (SBRC) chez les souris. L’étude a été conçue pour analyser l’influence d’une alimentation de type protéine sur les sécrétions biliaires IgA. Les souris A/J nourries avec des formules diététiques contenant soit 20% de protéines de lactosérum ou 20% de caséine. Un autre groupe a été alimenté avec une moulée pour rongeurs Purina. Après trois semaines du traitement diététique, le poids de chaque souris a été enregistré et la vésicule biliaire a été enlevée et son contenu a été analysé par ELISA pour déterminer les sécrétions S-IgA. Les courbes pondérales étaient semblable chez tous les groupes alimentaires, les taux biliaires de S-IgA plus élevés sont apparus chez les souris nourries aux protéines de lactosérum que chez celles nourries à la caséine (inférieurs à 0.025) ou à la moulée Purina (inférieurs à 0.025). Un régime de type protéines peut influencer directement la réaction immunitaire de l’appareil gastro-intestinal sans modifier le poids corporel.

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La propriété de fortifiant immunitaire du concentré de protéine de lactosérum

 

Bounous G., Kongshavn P.A., Gold P.
Clin Invest Med.Aug;11(4) :271-8 (1988)

La réaction des cellules formant des plaques aux érythrocytes de mouton a démontré qu’elle était augmentée chez les souris nourries d’une formule alimentaire contenant 20g de lactalbumine/100g en comparaison aux souris nourries de formules alimentaires d’efficacité nutritionnelle équivalente, constituées d’une diète 20g/100g soit de caséine, de soya, de protéine de blé ou de maïs, d’albumine d’œuf, de protéine de bœuf ou de poisson, de Spirulina maxima ou de protéine Scenedesmus ou de moulée pour rongeurs de Purina. Cette réaction s’est manifestée après deux semaines et a persistée pendant au moins huit semaines de traitement diététique. Mélanger de la lactalbumine avec de la caséine ou une protéine de soya à une formule alimentaire 20g protéine/100g a augmenté de façon considérable la réponse immunitaire en comparaison à la réaction des souris nourries avec des diètes contenant 20% de protéine de soya ou de caséine.

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La protéine de lactosérum alimentaire entrave le développement des malignités induites par le diméthylhydrazine

 

Bounous G., Papenburg R., Kongshavn P.A., Gold P., Fleiszer D.
Clin Invest Med. Jun;11(3) :213-7 (1988)

L’étude a analysé l’influence de deux diètes contenant 20g/100g de concentré de protéine de lactosérum ou de caséine ou de moulée pour rongeurs Purina, sur la sensibilité immunitaire humorale et sur des souris A/J avec un carcinome au côlon induit par la diméthylhydrazine. Après vingt semaines de traitement à la diméthylhydrazine, le nombre de plaques formant des cellules spléniques, suivi d’une injection intraveineuse d’érythrocytes de mouton 5x106 était presque trois fois plus élevé chez le groupe nourrit à la protéine de lactosérum que chez les souris nourries à la caséine, bien que les deux valeurs étaient en dessous de la normale. Après vingt-quatre semaines de traitement à la diméthylhydrazine, l’incidence des tumeurs chez les souris nourries aux protéines de lactosérum était considérablement inférieure à celle des souris nourries de caséine ou de moulée Purina. Pareillement, la région tumorale était inférieure pour le groupe protéine de lactosérum comparé aux groupes de caséine et de Purina, avec quelques différences entre ces deux derniers groupes. Les courbes pondérales étaient similaires pour tous les groupes alimentaires.

En conclusion, un régime à la protéine de lactosérum semble entraver de manière significative, l’incidence et la croissance de tumeurs du côlon induites chimiquement chez les souris.

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Le glutathion augmente l’activation des lymphocytes t cytotoxiques in vivo

 

Dröge W, Pottmeyer-Gerber C, Schmidt H, Nick S.
Immunology 172:151-156, 1986

Il a été constaté que l’activation des lymphocytes T cytotoxiques (LTC) in vivo est augmentée par le glutathion si celui-ci est injecté au point initial lors de la phase tardive, mais non pendant la phase précoce de la réponse. L’effet du glutathion s’apparente possiblement à l’effet croissant du 2-mercaptoéthanol dans les cultures de lymphocytes.

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Mécanisme de réponse altérée des lymphocytes b induite par des modifications d’un type de protéine alimentaire chez les souris

 

Bounous G., Shenouda N., Kongshavn P.A., Osmond D.G.
J Nutr. Nov;115(11) :1409-17 (1985)

Les effets alimentaire de 20g/100g de diète de lactalbumine (L) ou de caséine (C) ou de régimes non purifié (NP) sur la réponse immunitaire des souris C57B1/6J, C3H/HeJ et BALB/cJ ont été investigués en mesurant la réponse des antigènes spécifiques des cellules T, TNP Ficoll. Pour analyser l’influence possible d’un type de protéines alimentaires sur la production des lymphocytes B, la production de lymphocyte de la moelle épinière a été examinée par analyse radio autographique du renouvellement des petits lymphocytes et par analyse stathmocinèse immuno fluorescente des lymphocytes B et de leur prolifération. La réponse humorale de toutes les souris suivant le régime L était plus élevée que celle des souris suivant le régime C ou le régime non purifié. Un comportement similaire de l’effet de la protéine alimentaire chez les souris (CBA/N x DBA/2J) F1 porteuses de l’anomalie xid a été observé lorsque provoqué par les érythrocytes de mouton (SRBC). En conséquence une augmentation encore plus forte du régime L a été remarquée chez les souris normales (DBA/2J x CBA/N) F1 après une immunisation avec SRCB, mais en comparaison, la grande échelle normale de production de lymphocytes B dans la moelle épinière de la souris était indépendante du type de protéine alimentaire. Le type de protéine alimentaire n’a pas altéré le taux de minéraux ni les traces de métal dans le sang. Le profil du plasma d’acide aminé libre correspond essentiellement à la composition des acides aminés des protéines ingérées, suggérant que les changements au profil du plasma d’acide aminé pourraient être un facteur important de l’augmentation ou de la dépression de la réponse des lymphocytes B dépendants d’une diète. Les recherches indiquent que les réactions observées du type altéré de protéines alimentaires sur la sensibilité immunitaire humorale ne sont pas employées principalement sur le taux de production de lymphocytes B principales de la moelle épinière, mais peuvent refléter les changements soit dans la réaction fonctionnelle des lymphocytes B eux-mêmes ou dans le processus menant à leur activation et à la différenciation des organes lymphoïdes périphériques.

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Effet différentiel de protéine de type alimentaire sur les lymphocytes b et réponses des lymphocytes T chez les souris

 

Bounous G., Kongshavn P.A.
J Nutr. Nov;115(11) :1403-8 (1985)

Les effets de la diète 20g/100g de lactalbumine (L), caséine (C), soya (S) et protéine de blé (W) sur la sensibilité immunitaire des souris C3H/HeN a été analysée en mesurant la réponse immunitaire humorale aux antigènes libres des lymphocytes T, TNP Ficoll. La réponse immunitaire humorale des souris suivant le régime L a été plus élevée que celle des souris suivant les régimes C, S et W. D’un autre côté, l’hypersensibilité de type différé et les réactions des lymphocytes spléniques mitogènes à la phytohémagglutinine et à la concanavaline A n’a pas varié parmi les souris alimentées aux divers régimes. Parallèlement, le type de régime n’a pas semblé influencer la résistance de l’hôte à la Salmonella typhymurium. Il est postulé que le type de protéine d’une diète influence directement la capacité intrinsèque des lymphocytes B pour réagir à un stimulus immunogène.

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L’influence d’une protéine de type alimentaire sur le système immunitaire des souris

 

Bounous G., Letourneau L., Kongshavn P.A.
J Nutr. Jul;113(7) :1415-21 (1983)

L’effet de quantités progressives de régime de lactalbumine (L), de caséine (C), de soya (S), de protéine de blé (W) et de moulée pour rongeurs Purina (diète régulière) sur la réceptivité immunitaire des souris C3H/HeN a été analysé en mesurant la réponse immunitaire humorale spécifique aux globules rouges de mouton (SRBC) et aux globules rouges de cheval (HRBC) ainsi qu’à la réceptivité des cellules spléniques non spécifique à la phytohémagglutinine (PHA) et à la concanavaline A (Con A) après une stimulation à la Myco-bacterium bovis, de souche BCG. Le rendement nutritionnel de ces diètes était normal et semblable. Il a été observé que la réponse immunitaire des souris nourries aux diètes L était presque cinq fois plus élevée que les souris nourries avec les diètes C correspondantes. La réponse immunitaire humorale des souris nourries aux diètes C, S et W, était sensiblement inférieure à celle des souris nourries à base de moulée, alors que celle des souris nourries à la diète L était plus élevée. L’effet immunitaire, décrit ci-dessus de toutes les protéines testées, a été obtenu avec des concentrations de 20g/100g sans autre augmentation avec 30 et 40g/100g de protéine dans la diète. La réceptivité du mitogène à la PHA et à la Con A chez les souris nourries à la diète L n’était que légèrement supérieure à celle des souris nourries à la diète C. Peu de différence a été remarquée dans les réponses immunitaires des souris nourries aux diètes protéiques C, S ou W. Le facteur principal responsable de l’effet immunitaire observé ne semble pas être dans la disponibilité ou la concentration des acides aminés simples mais plutôt l’effet composé de la distribution spécifique d’acide aminé dans la protéine.

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L’influence des protéines alimentaires sur le système immunitaire des souris

 

Bounous G., Kongshavn P.A.
J Nutr.Sep; 112(9) :1747-55 (1982)

Les effets de quantités graduées d’un régime de lactalbumine (L) et d’un hydrolysat de caséine (C) sur la sensibilité immunitaire des souris de souche C3H/HeN et DBA/2 ont été analysés en mesurant la réponse immunitaire humorale aux globules rouges de mouton (SRBC) et la sensibilité splénique des cellules non spécifiques aux phytohémagglutinine, concanavaline A et à lipopolysaccharide Escherichia coli après une stimulation avec une Mycobacterium bovis, de souche BCG. L’efficacité nutritionnelle de ces diètes était similaire aux deux taux d’acides aminés de 12 et 28%. Les réactions immunitaires des souris nourries avec les diètes L étaient sensiblement plus grandes que chez les souris nourries avec les diètes C correspondantes, particulièrement au taux de 28%. D’autre part, chez les souris nourries à la diète L, l’augmentation de la concentration des acides aminés dans la diète de 12 à 28% a notamment augmenté la sensibilité immunitaire des deux paramètres enregistrés. Chez les souris nourries à la diète C, des améliorations comparables de sensibilité mitogène avec une augmentation des taux d’acide aminés a été constatée, toutefois sans aucun changement dans la réaction immunitaire humorale. L’augmentation de la réceptivité immunitaire observée chez les souris nourries à la diète L à 28% a été modérément réduite par l’ajout de phénylalanine à la diète, indiquant que le taux inférieur de cet acide aminé de la protéine L serait d’une certaine importance. Ces effets diététiques sur la sensibilité immunitaire étaient remarquablement similaires chez les deux souches de souris testées.

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L’influence d’un hydrolysat de lactalbumine alimentaire sur le système immunitaire des souris et la résistance à la salmonellose

 

Bounous G., Stevenson M.M., Kongshavn P.A.
J Infect Dis. Sep; 144(3) :281. (1981)

Dans la présente étude nous analysons les effets de quatre semaines de traitement à l’aide d’une diète contenant un hydrolysat de lactalbumine (LAH : Nestlé, Vevey, Suisse) sur la réponse immunitaire des souris C3H/HeN. Nos résultats indiquent qu’il est possible d’augmenter le niveau de ce type de protéine dans le régime au dessus du minimum requis (12% LAH) et de produire ainsi une augmentation de la sensibilité immunitaire humorale et la résistance à la salmonellose.

Lactalbumine = Concentré de protéine de lactosérum

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Modulation nutraceutique du glutathion avec un isolat de protéine de lactosérum humanisé, Immunocal : application au sida et au cancer

 

Baruchel S., Viau G., Olivier R., Bounous G., Wainberg MA
Marcel Dekker Inc.

L’activité biologique des protéines isolées du lait de vache de l’Immunocal dépend de la conservation des protéines labiles qui partagent avec la protéine dominante du lait humain, les mêmes composantes activatrices, extrêmement rares du glutathion (GSH). La déplétion cellulaire de GSH a été impliquée dans la pathogenèse d’un certain nombre de conditions dégénératives et de maladies y compris le Parkinson, l’Alzheimer, l’artériosclérose, les cataractes, la fibrose cystique, la malnutrition, le vieillissement, le SIDA et le cancer.

Cette modulation nutraceutique de GSH récemment découverte par l’utilisation de l’isolat de protéine de sérum de lait humanisé d’origine bovine contre le SIDA et le cancer peut très bien s’appliquer à d’autres maladies où le stress oxydatif et la pathologie du métabolisme du GSH sont largement impliqués. Lors d’une étude pilote, il a été découvert que ce type de concentré de protéine de lactosérum était bien toléré par les enfants souffrant du SIDA et du syndrome de dépérissement et on a trouvé son association avec l’amélioration de l’état nutritionnel du patient. De plus, l’activité reconstituante du GSH sur les lymphocytes de sang périphérique de ce concentré de protéine a été validée chez les patients avec de faibles taux de GSH. Une étude pharmaco - épidémiologique approfondie du métabolisme du GSH et des méthodes standardisées de mesure du GSH intracellulaire, applicables lors des essais cliniques est nécessaire pour mieux définir l’application clinique de ce nouveau type de thérapie.